J'ai un doute

        L’autre jour, en écrivant quelque baliverne, j’eus besoin de conjuguer le verbe « atteindre ».
Les observateurs attentifs trouveront son emploi ( mais encore faut-il chercher un emploi) dans le texte qui précède.
J’écrivis « j’atteinds », mais le D me fit douter.
Parce que : Je couds                   
                 Je mouds (de moudre hein, attention, pas de mollir !)
Mais :         Je résous                   
                 J’absous
Finalement, je le donne en mille, c’est « j’atteins ».
Bien évidemment tout le monde s’en fout.
Mais pas moi.
J’ai un très grand respect pour les langues.
J’aime ma langue.
J’aime aussi la langue des autres.
Sauf la langue de bois.

Comments

[Mathys]

Je n'aime pas les passes, Joseph.
A noter que je suis aussi nul au foot qu'Alex. La différence c'est que ça ne me traumatise pas du tout et que jamais je n'irai en faire un cauchemar.
En tout cas je salue la répartie : "je renvoie le ballon au défenseur". Bravo !

Biz

Mathys

[joseph]

la langue française est si riche que je ne peux qu'admirer ceux qui ne craignent pas des formulations audacieuses ! je renvoie donc le ballon au défenseur du beau langage!

[Mathys]

Quelque au singulier indique ici une valeur faible.
Suivi de baliverne il accentue la dérision.
C'est une façon de me foot de ma gueule.

Biz

Mathys

[joseph]

c'est la finalité de l'utilisation du singulier "quelque baliverne" ou alors c'est trop beau et je rêve ! quoique pour un amoureux de la belle littérature que tu es...

[Mathys]

Si, conséquence !
ça m'a permis mon petit couplet final, dont à vrai dire je ne suis pas mécontent.

Biz

Mathys