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Confidences d'Alex
Confidences d'Alex
  • Chronique de la sexualité du jeune Alex. La sexualité ambigüe de son adolescence, ses inhibitions, ses interrogations, ses rêves, ses fantasmes, ses délires, ses aventures, ses expériences.
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10 juin 2006

Le silence de Nathan : 9° hypothèse "Amoureux" (version homo)

    « Elle est là, nue, à côté de la mienne, et elle me fait envie ! Elle me fait envie !
Si je bouge un peu la mienne, l’air de rien, et que j’effleure la sienne, je verrai bien ce qui se passe, sans me compromettre. S’il retire la sienne comme un escargot rentre son œil, c’est qu’il veut pas latino14de ça ; mon mouvement aura été fortuit et sans conséquences. S’il ne la retire pas, je recommence un peu plus tard en affirmant un peu plus le geste.
Allez, Je me lance…

Il ne l’a pas retirée !
Mais il n’a pas non plus marqué qu’il appréciait ce contact. Rien. Pas le moindre signe. Il a continué à parler comme si de rien n’était.

Je recommence.
Cette fois, je laisse la mienne contre la sienne.

Gagné ! Il n’a pas bougé. Je sentais qu’il était bien disposé à mon égard. Mais bien disposé jusqu’où ? Jusqu’à un petit touche-touche ? Jusqu’à une petite branlette ? Jusqu’à faire l’amour ? Ce serait une première pour moi. Et pour lui ? Je crois bien aussi que ce serait la première fois.
Qu’est-ce que j’aimerais qu’on ait notre grand secret tous les deux !
Ça fait tellement longtemps que j’admire ce garçon intense et avide de croquer la vie à pleines dents. Il est comme moi, gai, joyeux, extraverti. Qu’est-ce qu’on se marre ensemble ! Mais ça ne me suffit pas. J’ai besoin de mieux le connaître. J’ai envie de le toucher, de le caresser, de l’embrasser, de le lécher, de me frotter contre lui, de faire l’inventaire exhaustif de toutes les petites intimités de son épiderme. Rien que d’y penser, je salive et je bande, mais aussi j’ai le cœur qui s’emballe. J’en suis sûr, je l’aime, ce garçon. Mais que suis-je pour lui ? Un simple copain parmi d’autres ?

Il n’a pas retiré sa cuisse.
Nos deux cuisses sont l’une contre l’autre et nous continuons à discuter comme si rien ne se passait. Maintenant je suis à peu près sûr qu’il veut la même chose que moi.
Allez, je me fous à l’eau…
Je vais mettre ma main sur sa cuisse, comme ça il verra bien quelles sont mes intentions.

Il se tourne vers moi, me sourit, passe un bras autour de mes épaules, m’attire vers lui. Nos fronts se rejoignent, puis nos lèvres se rencontrent… Nous nous embrassons et nous étreignons frénétiquement. Dans la quiétude immobile de cette fin d’après-midi radieuse, un tourbillon de vent fou vient saluer notre union et nous enveloppe de paillettes étincelantes. »

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Commentaires
M
T'as rien dit et moi j'ai bien ri.<br /> <br /> Biz<br /> <br /> Mathys
P
J'ai rien dit !!!<br /> <br /> P@sc@l
M
Elle te plaît pas, Pascal, ma fin de ton histoire ?<br /> Pourquoi faut-il toujours avoir recours aux sentiments sentimentalo-sensuello-amouro-paradisiaques ?<br /> Dans la vie, souvent, ce sont d'autres situations.<br /> <br /> Biz<br /> <br /> Mathys
P
...Kitty, c'est pour ça que je n'en raconterai pas plus !<br /> Mathys avait raconté l'essentiel !<br /> <br /> Biz<br /> <br /> P@sc@l
K
Rhaaa, le premier baiser, c'est toujours la plus belle scène.
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