Le silence de Nathan : 8° hypothèse "Amoureux" (version hétéro)
« J’ose pas lui dire comme ça… C’est pas facile… Elle a l’air de me trouver sympa. Elle a l’air de faire un petit peu attention à moi. Elle râle jamais quand je lui demande de m’expliquer un cours que j’ai pas compris, ou de me filer la solution d’un exo de maths que je n’ai pas su faire. Parce que, elle, elle est fortiche. Elle comprend tout, elle est bonne en tout. Elle me fout des complexes. J’ai toujours peur qu’elle se foute de ma gueule. Mais non. Jamais elle me rabaisse, au contraire, elle m’encourage tout le temps. Et jamais elle frime. C’est rare une jolie fille qui frime pas. Parce que c’est vrai qu’elle est jolie, surtout quand elle met son pull décolleté tilleul sur son panta moulant. Ouahhh ! Cette silhouette ! J’ai tellement envie de la prendre dans mes bras ! Mais non, faut pas commencer comme ça, surtout devant les autres. C’est le meilleur moyen de se faire jeter. En fait je ne sais pas bien comment il faut s’y prendre. Avec les autres je m’en foutais que ça marche ou pas, alors j’y allais franco. Rien à perdre, tout à gagner. Mais elle, je veux pas la perdre. Je rêve à elle jour et nuit. Si j’lui dis ça elle va me rigoler à la figure. Et pourtant c’est vrai. Pendant les cours, j’vois qu’elle, pas étonnant que je comprenne rien. Il faut que je me ressaisisse, disent les profs. Ils sont marrants, eux, on voit bien qu’ils sont pas amoureux. Ils ont oublié. Ça vous prend là. Et y’a plus rien d’autre qui compte. Le soir, j’arrive même plus à m’intéresser à mon blog, à mes amis bloggeurs. Je l’imagine à côté de moi, je lui caresse ses petits seins ; ils sont doux, ils sont fermes. J’adore. Je l’embrasse. Un baiser qui n’en finit pas, avec nos langues qui s’enroulent et le goût vanillé de sa bouche. Je descends doucement ma main le long de son ventre. Oui, elle aime, je le vois bien. Et moi donc ! Je descends encore. Plus bas j’atteins la petite merveille. Que c’est doux ! Que c’est doux ! Oui, elle me laisse faire, c’est génial. Elle aime autant que moi. Elle m’ouvre la porte de son petit paradis. Et j’y entre en vibrant comme un électro-aimant. Han, han, han, han, hahahahaouhhh…
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" Oui, je sais ! Je suis à califourchon sur mon polochon et j’en ai encore foutu partout. Allez, il faut que je nettoie tout ça."