Histoire pour Joseph

Ce sont deux suisses qui viennent chasser le sanglier en France, chez les savoyards.
Au bout d'à peine une heure de battue, ils abattent un énorme mâle.
Ils sont tout heureux et tentent de porter le corps du sanglier jusqu'à leur voiture.
Mais il est tellement lourd qu'ils n'arrivent pas à le déplacer.
Ils sont là en train de se gratter la tête quand arrive un chasseur français.
Ils lui expliquent leur problème? Peut-être qu'à trois...

    --  Pas difficile, dit le français, la peau de sanglier, c'est comme la peau de phoque, si on le tire dans le sens du poil, ça glisse tout seul.

Les deux suisses tirent le sanglier dans le sens du poil et il se met à glisser comme une luge sur de la neige.

    --   Formidaaable ! disent les suisses, (les trois a, c'est pour l'accent suisse, un peu traînant)
L'ennui, quand on tire comme ça, c'est que ça nous éloigne de notre voiture.

J'ai des amis suisses, que j'aime beaucoup. Qu'ils me pardonnent cette moquerie de savoyard. Je sais qu'ils ne se privent pas de faire de l'humour sur le dos des français. Et je trouve qu'ils ont bien raison, surtout depuis que nous sommes immergés dans la turpitude et le ridicule !

Comments

[Mathys]

Bien sûr qu'on ne peut rire des autres que si l'on est capable de rire de soi-même.
Bien, Joseph.

Biz

Mathys

[joseph]

Comment sait on qu'un belge est dans une boulangerie? il commande un pain français- et devant un étal de fruits et légumes ? c'est le seul qui y cherche la mandarine Napoléon - et authentique car c'est moi qui l'ai commise à l'espace Dali de Montmartre - l'exposition permanente, elle se termine quand ? (en fait je voulais savoir si les pièces exposées étaient toujours identiques ou s'il y avait un roulement avec les pièces en réserve)

[Mathys]

Mais c'est bien sûr !
Comment n'ai-je ouï ?

Biz

Mathys

[Mathys]

Elle est bien bonne celle-là. Merci de me faire rire. J'adore.

Biz

Mathys

[Mathys]

Pardon pour mon histoire de sanglier.
L(histoire du coq, que je connaissais,correspond tellement à ce que je pense depuis quelque temps que je te remercie de la rappeler ici.
Peut-être faudrait-il quand même que tu choisisses mieux tes amis, parce que des français subtils, raffinés, cultivés, discrets et modestes, je t'assure, même à paris, ça existe.