015 Nice Bath !
A la fin de son année de seconde, Alex fut envoyé dans une famille américaine pour se familiariser avec l'anglais et ne pas rester comme la plupart de ces petits Français, incapables de s'exprimer dans une langue étrangère. Alex était assez bon au lycée dans cette discipline et il comprenait à peu près tout ce que disait le prof. Assez bon dans un lycée en France, ça veut dire médiocre dans la vie courante. Alex put le vérifier en arrivant à New York : il ne comprenait pratiquement rien de ce qu'on lui disait. Il faut dire que les américains ont une façon à eux de prononcer l'anglais : ils font des contractions incroyables, avalent une quantité de syllabes, et parlent avec l'arrière gorge. Il était donc un peu décontenancé. Mais la famille qui l'hébergeait avait l'accueil très agréable et était très décontractée. Elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour le mettre à l'aise.
Cette famille était composée des parents et de leurs deux enfants : un garçon de huit ans déjà visiblement en surpoids, comme la mère, et une fille de douze ans, au contraire fine et élancée, comme le père, et apparemment assez délurée.
Elle habitait un bel appartement , dans un immeuble résidentiel, avec gardien, donnant sur la promenade et les jardins de Battery Park, au bord de l'Hudson, au Sud de Manhattan, tout près du fameux World Trade Center.
Alex fur ébloui par Manhattan, surtout par Midtown, là où il y a tous les somptueux gratte ciel de bureaux. On le fit monter au sommet de l'Empire State B. le soir pour qu'il découfrît cette extraordinaire mer de lumières tout autour. Il monta aussi au sommet d'une des deux Twin Towers. Il fut d'autant plus horrifié lors de l'abominable attentat terroriste qu'il savait sa famille d'accueil habiter tout près. Son gratte ciel préféré était d'ailleurs plus ancien, c'était le Chrysler B. avec sa flèche recouverte de grosses écailles brillantes. Il aima les longues promenades dans Central Park, et le pittoresque de China Town.
Le lendemain de son arrivée, alors qu'il était tranquillement en train de prendre un bain comme on le lui avait conseillé pour se défatiguer du décalage horaire, Kayla, la gamine, entra vivement dans la salle de bain en posant une question qu'Alex ne comprit pas du tout. Pas le moins du monde effarouchée, la petite s'approcha de la baignoire et répéta sa question en s'appliquant à parler lentement et à articuler chaque syllabe. Alex était sidéré de tant d'effronterie, lui qui croyait les Américains atteints de pudibonderie mania.
"Manifestement elle le fait exprès de rentrer pendant que je prends mon bain. Elle veut se donner le plaisir de voir un garçon à poil. ça doit commencer à la travailler, son sexe et celui des garçons. Et puis elle doit pas bien savoir encore comment c'est fait, un garçon, surtout plus vieux qu'elle, déjà bien formé, avec des poils." Pensa-t-il.
Il se sentit rougir jusqu'aux oreilles : non seulement il était nu, mais comme toujours en pareil cas, il avait le sexe passablement gonflé. Et qui flottait allégrement, découvrant des bourses bien roses et un peu ramollies par la chaleur. Il réprima un mouvement instinctif de ses mains pour venir cacher son paquet. C'eut été ridicule de jouer la vierge effarouchée ! Il lança un regard vers la surface de l'eau, en espérant que la bain moussant dissimulerait la partie centrale de son anatomie. Mais la mousse s'était agglutinée autour de ses épaules, et au centre l'eau était parfaitement transparente.
Se sentir observé, admiré peut-être, ne pouvait qu'amplifier son érection. mais il n'avait pas du tout envie d'offrir le spectacle de sa zigounette en pleine expansion à cette petite effrontée. Il s'assit dans la baignoire et replia ses jambes, n'offrant plus que son dos et ses genoux aux regards de la fillette.
-- Please, can you let me get a quiet bath ? I see you again in a few minutes, OK ? Baragouina-t-il avec un parfait accent français.
Kayla lui sourit et se décida à quitter la salle de bain, non sans prononcer quelques mots qu'à nouveau Alex ne comprit pas.
Bizarrement Alex se sentait tout excité par cet incident. Il avait une forte envie d'une bonne séance de plaisir solitaire.
"Suis-je normal, se demandait-il ? Qu'on me voie nu, à la fois je le redoute et je l'espère. Pudique et exhib en même temps. Et qu'on me voie nu me plonge dans un trouble puissamment érotique. C'est l'exposition de ma propre nudité qui me procure les plus fortes excitations. Narcissisme exacerbé ? Pathologique ? Est-ce que les autres garçons sont comme moi ?
La gamine s'avéra être d'un tempérament spontané, décontracté, naturel, généreux, un peu espiègle, pas du tout vicieux.
Alex fit d'énormes progrès en prononciation et en conversation, se prit d'affection pour cette famille sympathique, revint enchanté de son séjour et se promit d'y revenir à la première occasion.