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Confidences d'Alex
Confidences d'Alex
  • Chronique de la sexualité du jeune Alex. La sexualité ambigüe de son adolescence, ses inhibitions, ses interrogations, ses rêves, ses fantasmes, ses délires, ses aventures, ses expériences.
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20 mai 2011

133 A la pêche (7° partie)

Ta main remonte vers la nuque, me caresse les cheveux. J’aime ça. C’est la première fois qu’un homme me touche les cheveux de cette façon. La main me tire un peu les cheveux en arrière. J’obéis à ce geste et recule ma tête. Nos visages sont alors si proches l’un de l’autre qu’ils se frôlent. L’instant est d’une intense sensualité. Tu cherches mes lèvres et je te les offre. Leur pulpe ne te suffit bientôt plus. Tu ouvres les tiennes pour laisser le passage de ta langue qui vient à la rencontre de la mienne ; Je lui ouvre le passage. La caresse est agréable, mais le mélange des salives n’est pas ce que je préfère. Sans doute est-ce une étape obligée. Peut-être m’y habituerai-je et trouverai-je de la volupté à embrasser ainsi. Tu te rends compte de ma passivité et tu ne prolonges pas le baiser. Quand tu te retires je rouvre les yeux et je m’aperçois que les tiens sont baignés de larmes. Aussitôt je culpabilise : je ne suis pas celui qu’il espérait.

— C’est moi qui te fais pleurer ?

— Oh non, tu es adorable ! C’est sur moi que je pleure.

— Pourquoi es-tu si triste ?

— ne me pose pas cette question, et laisse-moi profiter de ce moment merveilleux avec toi.

Tu me regardes, et je lis dans tes yeux une émotion très intense.

Sans doute je lui rappelle quelqu’un qui l’a quitté, ou qu’il a perdu à la guerre, me dis-je.

Tu me prends les mains. Je sens une légère pression à laquelle je réponds. C’est toi qui prends toutes les initiatives et je me laisse faire, à la fois étonné d’une telle soumission et libéré des appréhensions de maladresse d’un débutant, car je te sais maintenant sensible et gentil. Il n’y a aucune précipitation dans tes gestes, tu ne cherches pas à aller droit au but, tu me ménages, tu t’adaptes à ce que je suis en mesure de recevoir. Tu perçois mon émoi, tu veux me mettre en confiance et ça me rassure. Tu lâches mes mains et tire légèrement sur mon t-shirt.

— Je peux ? Me demandes-tu.

Alors je t’aide à enlever mon vêtement.

Tu me regardes, puis tes mains commencent à se promener sur mon torse, sur le dos d’abord, et puis les épaules, les seins, le ventre — le trouves-tu assez ferme, me demandai-je. Le tien doit être autrement musclé, avec ce dessin particulier des grands droits que j’admire chez les athlètes. Tes caresses me produisent un plaisir intense et je sens mon sexe gonfler et durcir dans mon slip. Tu m’allonges sur ton lit, et je sais que tu vas poursuivre l’exploration de mon corps et j’en suis ravi. Mais j’ai envie aussi de connaître ta peau, j’ai envie de son contact, et je me décide à prendre une initiative :

— Toi aussi déshabille-toi ;

Alors tu te mets torse nu, et j’admire sa belle architecture, les pectoraux bien marqués séparés par un petit frisottis de poils noirs dans lequel j’aventure mes doigts. Nos peaux se joignent, et je frémis. Je sens mon pénis de plus en plus dur mais je veux prolonger ce moment d’une intensité sensuelle comme que je n’ai encore jamais connue. J’imagine que le meilleur est à venir. Mais que son approche est délicieuse !

A suivre...

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