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Confidences d'Alex
Confidences d'Alex
  • Chronique de la sexualité du jeune Alex. La sexualité ambigüe de son adolescence, ses inhibitions, ses interrogations, ses rêves, ses fantasmes, ses délires, ses aventures, ses expériences.
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1 mai 2011

133 A la pêche (4° partie)

Déjà il bande dans son froc. Son sexe est presque douloureux tant il est comprimé dans un espace trop petit. Bruno défait sa ceinture, ouvre sa braguette et libère du slip un pénis tout heureux de pouvoir prendre ses aises. Il commence à se caresser et c’est comme s’il caressait le jeune éphèbe qui est sur son écran.

Il est maintenant très excité mais se masturbe doucement pour faire durer le plaisir. C’est ce garçon qui va le faire jouir. Bruno n’a qu’une main valide, aussi cette main quitte-t-elle la verge pour aller fureter du côté du périnée. La main s’attarde là quelques instants, puis glisse dans la raie des fesses dont elle commence à effleurer les poils soyeux. Les contractions du sphincter témoignent  sans ambiguïté de l’efficacité jubilatoire de la caresse. Le geste est alors interrompu, puis repris pour en renouveler l’effet.

Un doigt s’aventure plus avant et sent les fesses s’écarter pour lui faciliter le passage. Il masse délicatement et avec onction la tendre rosette qui réagit voluptueusement. Lorsque Bruno estime avoir suffisamment préparé ce terrain de l’intimité du garçon, et que lui-même a le membre viril à la limite de l’apoplexie, il décide de passer à la phase ultime. Il reprend son sexe en main et l’introduit dans un de ses sextoys favoris, celui qui lui paraît le mieux simuler une pénétration anale dont il ne connaît malheureusement pas la réalité. Celui en tout cas dont l’enserrement optimum lui procure les meilleures sensations.

Son bassin s’active vigoureusement sur ce bout de plastique. Rapidement il est au bord de l’orgasme. Son mental est abusé au point d’avoir la conviction d’être en train de posséder ce beau garçon.

Il pousse un râle de jouissance lorsqu’il projette en lui le produit de plusieurs jours d’abstinence.

Presque aussitôt le sortilège s’évapore, et laisse sur place un tas de scories aux relents fuligineux.

Une larme s’attarde un moment au coin de son œil droit, puis se décide à courir le long de sa joue. Un geste la neutralise, mais les larmes continuent à couler dans le cœur de Bruno. Jamais il ne connaîtra un corps contre le sien. Jamais il ne connaîtra l’amour. Il ne saura pas quel niveau de volupté peut faire atteindre une peau amie. Il en sera toujours réduit à cet ersatz de coït par le truchement d’un outil élaboré pour les frustrés.

De rage et de désespoir il jette l’objet à travers la pièce. Mais il sait que tout à l’heure  il le ramassera et qu’il ne nettoiera, avec un certain dégoût, pour un usage ultérieur lorsque le besoin s’en fera sentir.

— Eh, Alex, à quoi tu rêves, Tu ne vois pas que tu as une touche ?

— Qu’est-ce que je fais ?

— Dès que le flotteur plonge, tu ferres.

— Et hop ! J’en ai un, j’en ai un… il a l’air gros, il tire comme un dingue.

— Donne du mou, puis reprends, fatigue-le.

— T’es sûr que la ligne ne va pas casser ?

— C’est pas une question de force, du doigté, de la souplesse, tu le rapproches progressivement du bord, quand il tire trop, tu laisses du mou, puis tu reprends… oui, comme ça. Tu l’auras, t’inquiète pas.

A suivre ...

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