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Confidences d'Alex
Confidences d'Alex
  • Chronique de la sexualité du jeune Alex. La sexualité ambigüe de son adolescence, ses inhibitions, ses interrogations, ses rêves, ses fantasmes, ses délires, ses aventures, ses expériences.
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6 mars 2011

132 NILS (11° partie)

Ce que nous avons appris assez vite, c’est l’importance des préliminaires. Faire grimper le désir et le maintenir le plus longtemps possible sur l’arête sommitale. Tenir, tenir, car se lâcher c’est déjà amorcer la fin.

Le coup de la branlette à l’hôpital, c’était vraiment un truc de potache. Sans doute était-ce une étape nécessaire, mais, après coup, tellement décevante au plan sensuel dans son exécution expéditive. Et puis j’avais été seul à jouir, et honteux de ce plaisir non partagé. Ce soir nos baisers, nos caresses et effleurements nous avaient amenés à un niveau élevé  d’excitation. N’était-il pas opportun d’oser ce que nous n’avions pas encore abordé ?

Je descendis le bout de ma langue le long de son ventre, enfonçai un instant le nez dans ses poils, et remontai avec mes lèvres sa hampe dressée. Je lui caressai le gland avec ma langue et pris son sexe dans ma bouche. Ses râles et trémoussements de plaisirs m’encouragèrent à continuer. Saurai-je bien m’y prendre ? J’avais lu et entendu que c’était tout un art de bien faire une fellation. Trop vite c’est pas ça, trop lentement c’est pas ça non plus. Pour le rythme pas trop de problème, j’avais sur moi-même, avec la main, l’habitude du tempo. Attention de planquer les dents et de ne pas provoquer une irritation par un frottement trop accentué. Ma crainte était alors de m’étrangler et d’avoir un haut-le cœur en enfonçant trop profondément dans la gorge. Catastrophe dans ce cas ! Bon, j’y allai mollo  et ce n’était pas désagréable du tout pour moi, mais pas très jouissif non plus. Mais Nils semblait aimer au plus haut point. En même temps je lui malaxai les boules, les faisant rouler dans un scrotum à la peau lisse et douce comme celle d’un bébé. Ma main descendit vers le périnée, et il aima aussi. Puis elle poursuivit son cheminement caressant vers le lieu le plus intime du garçon. Celui qui me fascinait, m’intimidait et me révulsait en même temps. J’y aventurai prudemment un doigt. Je savais qu’un refus me serait signifié avec gentillesse car Nils était incapable de brusquerie. Mais ce que je perçus n’était que manifestations d’approbation. Mon doigt s’enhardit jusqu’à effleurer la rosette, qui exprima de vigoureux signes de satisfaction. Irai-je plus avant ? Avais-je envie d’aller plus loin? Le souvenir de l’odeur de mon doigt, lors de mes tentatives sur mon propre trou de balle, me poussait à m’en décourager. Nils aimait très fort le jumelage de mes deux manipulations, il caressait mes cheveux et accompagnait, en l’accentuant avec légèreté, le mouvement de ma tête. Mais  soudain il tira légèrement sur mes cheveux. Je compris qu’il était sur le point de jouir et qu’il m’avertissait de l’imminence des spasmes éjaculateurs. Je m’écartai et vins  solliciter à nouveau ses lèvres.

Notre amour fut merveilleusement traduit par l’intensité de ce long baiser. Puis il se mit sur le ventre et je me retrouvai allongé sur son dos, frottant  mon sexe dans la raie de ses fesses, avec une irrépressible envie de jouir là, tout de suite.

— Viens en moi, me dit-il alors.

Petite appréhension : je n’avais aucun savoir-faire. Saurai-je être à la hauteur de son attente ? 

A suivre ...

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