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Confidences d'Alex
Confidences d'Alex
  • Chronique de la sexualité du jeune Alex. La sexualité ambigüe de son adolescence, ses inhibitions, ses interrogations, ses rêves, ses fantasmes, ses délires, ses aventures, ses expériences.
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3 février 2011

132 NILS (6° partie)

Midi. On m’apporta mon plateau repas. Léger, léger, pour moi qui ai si gros appétit. En rien de  temps le contenu fut avalé. Midi dix. Il n’allait pas tarder à venir. Combien de temps fallait-il pour venir à pied du lycée jusqu’ici ? Ce n’était pas loin. Un bon quart d’heure sans doute. Je sentais mes mains devenir moites. Je n’aimais pas cela, que mes mains suent et trahissent mon émoi. Je les frottai contre le drap mais sans obtenir un résultat probant.

— Salut, tu as l’air en forme, me dit-il en entrant, après avoir frappé à la porte beaucoup plus énergiquement que la première fois.

— Ça va bien. Je sors après demain.

— Super, c’est une bonne nouvelle. C’était bon, me demanda-t-il en montrant le plateau ?

—  Pas mieux que la cantine du lycée, mais en portion congrue. Et pas de rab ici. Quoi de neuf au bahut ?

— Bah, la routine. Les cours d’allemand sont toujours aussi nuls. Hier on a commencé à chahuter le prof, alors on a eu droit à une interro écrite.

A ce moment l’aide soignante est entrée pour reprendre le plateau.

— Maintenant je ne vois plus personne avant quatre heures. Je suis sensé faire une longue sieste.

— Je vois qu’ils t’ont enlevé le drain. Tu vas avoir une jolie petite cicatrice.

— Je m’en serais bien passé.

— Ça se voit à peine je t’assure, et ça donne un certain charme à ton bas ventre. Si tu veux je te montrerai la mienne.

— Tu as aussi été opéré de l’appendicite ?

— Oui, il y a un an de demi.

Cette proposition m’avait mis dans tous mes états. Il voulait me montrer son ventre ! Allait-on comparer nos cicatrices comme les jeunes garçons comparent leur sexe pour savoir qui a le plus gros ? Les images qui me vinrent me firent aussitôt bander. Et immédiatement je craignis qu’il s’en aperçût, le bas de mon corps n’étant recouvert que du drap et d’une mince couverture.

— Je peux voir, me demanda-t-il en s’approchant du lit ?

Je n’en croyais pas mes oreilles. J’étais dans un rêve ou quoi ? Je prenais mes désirs pour des réalités. Pourtant tout se déroulait avec logique, sans ces incohérences qui surgissent toujours dans le rêve.

— C’est pas beau à voir. Ils m’ont rasé et il y a encore plein de traces de mercurochrome.

— Mais c’est touchant un sexe rasé, c’est comme un sexe de bébé.

Il souleva le drap et je me sentis rougir de honte en sachant qu’il allait me voir en demi érection. Etait-ce un piège ? M’avait-il émoustillé pour ensuite vérifier que j’étais sensible à l’évocation de l’anatomie intime des garçons ? Allait-il colporter ça au lycée, où je me donnais tant de peine pour que mes envies sexuelles restent secrètes. Pourtant je n’arrivai pas à le croire faux cul et traître. J’étais surtout frappé par sa gentillesse et sa modestie.

— Ouh là ! Mais tu n’as rien perdu de ta vigueur !

Malgré mon désir que se prolonge cet examen inattendu, je fus sur le point de fuir : « Laisse-moi, s’il te plaît, tu te fous de moi », alors que j’avais envie de dire, comme Verlaine : « Les chères mains m’ouvrent les rêves ». Mais il ne me laissa pas le temps de réagir. Il avança la main et s’empara de mon sexe.

 A suivre ...

 

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