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Confidences d'Alex
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  • Chronique de la sexualité du jeune Alex. La sexualité ambigüe de son adolescence, ses inhibitions, ses interrogations, ses rêves, ses fantasmes, ses délires, ses aventures, ses expériences.
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26 novembre 2010

131 "Mourir au soleil" (9° partie)

Le soir, dans mon lit, je me tournai et me retournai, ne parvenant pas à m’endormir. Je revécus, bien sûr, les moments merveilleux de la journée, ceux passés avec Fabian au bord de la rivière. Hâte de le retrouver demain. Fébrilité de cette aventure inattendue à la fois enchanteresse et perturbante. Enchanteresse par ce plaisir inouï que j’avais eu dans nos ébats, que j’aspirais à renouveler le plus souvent possible. Par la preuve que j’étais bien devenu sexuellement adulte, et capable de transgresser la normalité hétérosexuelle. Perturbante, néanmoins, à bien des égards. Fallait-il que je m’attache à Fabian alors que nous étions destinés à nous quitter à la fin de nos vacances cévenoles ? Nous nous téléphonerions tous les jours au début, disant combien nous nous manquions. Puis nous serions repris par nos activités respectives, lui par ses transports de marchandises, moi par mes études et mes copains. Nos appels téléphoniques s’espaceraient, une distance autre que celle de l’éloignement s’installerait entre nous, et nous finirions par nous perdre de vue. Peut-être pourrions nous nous revoir une fois ou deux au hasard du passage dans ma ville de son semi-remorque. Saurions-nous alors retrouver notre intimité actuelle ? Et pour en faire quoi ?

Mais d’autres questions me taraudaient l’esprit. Il s’agissait des rapports sexuels qu’ont les garçons entre eux. Ce que j’en savais me faisait un peu flipper. Autant j’aimais les caresses, les attouchements, et la branlette réciproque comme nous l’avions pratiquée cet après-midi, autant j’étais un peu inquiet à l’idée d’aller plus loin. Oui, l’embrasser sur tout le corps et sur le sexe, j’en avais très envie, et je le ferai dès demain. Prendre son sexe dans ma bouche, autrement dit le sucer, très envie aussi, et surtout qu’il me fasse la même chose. Mais ne risquait-on pas d’attraper des maladies ? Et puis s’il giclait dans ma bouche ? Pouah ! Dégoûtant ! Quant au côté pile, c’était une autre affaire. J’adorais les fesses de garçon. Je les trouvais beaucoup plus belles que celles des filles, souvent un peu trop volumineuses, et ne paraissant pas très fermes. J’aimais glisser mon doigt dans ma raie des fesses et me caresser les poils en les effleurant. Je trouvais çà assez jouissif. Cela provoquait des contractions des sphincters et une très vigoureuse érection. Je savais qu’on pouvait jouir à partir de l’anus en massant la prostate, sans même se masturber, et que le plaisir était différent, incomparable, plus intense et durait plus longtemps. J’avais essayé à plusieurs reprises de m’introduire un doigt dans l’anus, faisant de petits mouvements de massage, mais je n’avais ressenti qu’un certain désagrément. Je n’aimais pas avoir quelque chose dans le cul.  Et puis ça me dégoûtait un peu. Pour moi cet orifice était peu fréquentable, parce que le siège de manifestations nauséabondes.

Et si Fabian voulait m’explorer ainsi ? Non, je lui dirais que je n’aime pas. Encore moins qu’il s’introduise en moi. D’abord ça doit faire très mal, et puis je n’ai pas envie du tout bien que ça paraisse couler de source sur toutes les images pornos qu’on rencontre sur les sites gays. En plus je trouve les positions du receveur particulièrement inesthétiques.

Et s’il me demandait  de m’intéresser à son cul ? Le caresser comme je fais pour moi, oui, je veux bien, si ça lui fait plaisir. Mais introduire un doigt, non, je ne peux pas, je trouve ça dégueulasse, rien que d’y penser j’ai envie de gerber. J’ai vu sur des images des hommes qui se léchaient le cul, c’est quelque chose que je ne pourrai jamais faire, je trouve ça répugnant. Je ne supporte pas les mauvaises odeurs.

M’introduire en lui ? Je me sens déjà mieux dans ce rôle que dans celui de récipiendaire, mais j’ai peur de ne pas savoir bien m’y prendre et de lui faire mal. Et puis je n’ai pas l’impression que ça me plairait énormément de foutre mon sexe dans ce trou à excréments. En plus je n’ai pas de préservatifs. C’est pas à l’épicerie du village que je vais en acheter ! Mais il ne me demandera rien, il est bien trop timide et réservé, comme je le suis moi-même. L’important est que nous ayons envie d’être ensemble, après il n’y a qu’à laisser faire la nature.

A suivre ...

 

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