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Confidences d'Alex
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  • Chronique de la sexualité du jeune Alex. La sexualité ambigüe de son adolescence, ses inhibitions, ses interrogations, ses rêves, ses fantasmes, ses délires, ses aventures, ses expériences.
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16 février 2009

114 Lalo le mauricien ( 6/9 )

Deux flics m’ont fait entrer dans une  pièce vide où il n’y avait qu’une table et une chaise. L’un d’eux s’est assis sur la chaise derrière la table, et l’autre s’est planté entre moi et la porte, restée ouverte.

─ Déshabille-toi, m’a dit celui devant moi, et pose tes habits sur la table.

Je n’en croyais pas mes oreilles, et je restai planté là devant lui.

─ T’es sourd ? Déshabille-toi.

J’enlevai mon blouson et le posai sur la table. Aussitôt il se mit à fouiller les poches, tâter la doublure, palper le tissu. Même palpation du t-shirt.

─ Dépêche-toi, on n’a pas que ça à foutre.

J’avais honte d’être obligé de me déshabiller devant ces deux mecs en uniforme. J’ai tout enlevé jusqu’au slip.

-- Enlève aussi le slip.

Ça leur a pas suffit que je sois à poil, il a fallu que je secoue mes cheveux, que j’ouvre la bouche et que je tire la langue. L’autre s’est approché avec une torche et a regardé dans ma bouche. J’ai dû lever les bras, puis lever ma bite et mes couilles. Ils m’ont même obligé à décalotter. Tu te rends compte ! Tu vois un peu comment ils traitent un innocent ? Qu’est-ce que ça doit être pour les criminels ! Ensuite il a fallu que je me tourne, que je montre la plante de chaque pied, que je me penche en avant et que j’écarte les fesses pour que l’autre puisse regarder mon trou du cul avec sa lampe. Je suis resté à poil encore un moment, avec cette porte ouverte et des gens qui passaient dans le couloir. Le type assis avait laissé mon tas de vêtements en vrac sur la table et était parti discuter à côté. Au bout d’un moment il est revenu et il m’a dit :

─ Tu peux te rhabiller. On va te laisser partir.

Je ne sais pas s’ils ont relâché aussi les autres, mais je suis sorti de là avec une honte pas possible, et la rage et l’envie de me venger, de les attirer dans un guet-apens et les caillasser pour les punir de l’affront qu’ils m’ont fait, de l’humiliation qu’ils m’ont fait subir.

─  Non, n’aie pas la hargne comme les voyous ou ceux qui crachent sur la France, sifflent l’hymne national, etc. Les flics ont fait leur boulot, tout simplement. Sans ménagement, sans doute, et sans doigté, mais ils ont fait leur boulot.
─ Dis-moi, tu les excuses bien facilement, les flics. T’es copain avec eux ou quoi ?
─ Ils cherchaient de la drogue, sur des indications probablement, et la drogue se cache dans tous les endroits du corps qu’ils ont examinés sur toi. C’est une sorte de perquisition sur ton corps. Elle doit être pratiquée par un officier de police judiciaire. Ne crois pas que c’est un abus de pouvoir ou un plaisir pervers à foutre à poil et à humilier un beau petit mec comme toi.
─ T’es un flic déguisé ou quoi ?
─ Fais quand même attention à ce que tu dis.
─ Excuse-moi, je voulais pas t’insulter.
─ Je comprends que tu sois mortifié d’avoir subi cet outrage parce que tu étais innocent.
─ J’aime pas ta façon de défendre les flics.
─ Je ne suis avec eux ni copain ni hostile. La société a besoin d’eux.
─ Faudrait qu’ils soient moins cons et moins racistes.
─ Je te l’accorde. Mais dis-toi que si tu as subi une offense, tu n’es pas avili, tu n’es pas déshonoré, ils ne t’ont pas touché, ils ne t’ont fait subir aucune violence. Il n’y a pas eu de dérapage. Ils ont juste appliqué la loi et t’ont relâché après vérification. Des dérapages, parfois il y en a. Difficiles à prouver. Tu ne t’en tires pas trop mal, avec juste une belle mise à l’air. Viens ici, je vais m’employer à te faire oublier tout ça.

À suivre...

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