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Confidences d'Alex
Confidences d'Alex
  • Chronique de la sexualité du jeune Alex. La sexualité ambigüe de son adolescence, ses inhibitions, ses interrogations, ses rêves, ses fantasmes, ses délires, ses aventures, ses expériences.
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29 décembre 2008

111 L'absent ( 12° partie )

Je voudrais terminer ce récit d'Alex avant que ne surgisse l'année 2009.
Voici donc l'avant dernière partie.

Mathys le narrateur.

« J’avais le pressentiment que le destin, qui nous avait fait nous rencontrer dans le grand erg saharien, allait prendre ombrage de notre paradis où tu me donnais ton dynamisme, ton énergie, et surtout ta jeunesse, dans un élan spontané.

Trop belle, ta jeunesse, pour ne pas attirer dans ce pays du Tendre des convoitises, pour ne pas alimenter les tentations : celle de te séduire en te faisant miroiter des trésors imaginaires ; celle de te détacher d’un amour singulier t’empêchant de connaître la richesse de la variété ; celle de profiter d’un pouvoir pour s’emparer de toi en te promettant une beauté et une jeunesse éternelles.

Nous étions entrain de disposer le bois mort que nous avions ramassé alentour, pour allumer notre feu de camp et faire cuire la pêche du jour, quand un petit nuage se forma au dessus de la mer. Il était tout blanc, bien rond et tout joufflu, et paraissait tout à fait inoffensif.
C’était inhabituel, car aucun nuage ne venait jamais altérer la pureté du ciel. Nous ne lui aurions accordé aucune importance s’il ne s’était mis à grossir et à se rapprocher de nous. Il se mit à bourgeonner en altitude et à s’étendre démesurément au dessus de notre petit nid d’amour. Dense, puissant comme une énorme montagne, le petit cumulus joufflu était devenu un noir et menaçant cumulonimbus. Il était devenu évident que nous allions subir un terrible orage.
Les chevaux s’étaient rassemblés en plusieurs troupeaux et cherchaient vainement un abri dans les contreforts rocheux des massifs montagneux.
Un premier éclair fendit l’obscurité, suivi d’un fracas tonitruant. Un deuxième suivit, puis un autre, et encore un autre. La mer et la plaine n’étaient bientôt plus qu’un champ d’éclairs. Le tonnerre assourdissant faisait vibrer le sol sous nos pieds. Terrifiés, les chevaux hennissaient et galopaient en tous sens.
Nous n’avions aucun abri dans ce pays  qui ne connaissait que l’azur cristallin. Blottis l’un contre l’autre, nous étions pétrifiés de peur.
Soudain, un bruit plus régulier se mêla aux grondements du tonnerre. De plus en plus distinct, quoique disparaissant parfois, emporté par les rafales de vent, il semblait se rapprocher de nous. Quelle ne fut pas notre surprise de voir  sortir des noirs nuages un énorme hélicoptère !
Sauvés ! Nous allions être sauvés du déluge par des hommes courageux qui avaient bravé les éléments déchaînés au péril de leur vie pour nous venir en aide.
Quant les pales du rotor furent immobilisées, nous vîmes, à travers le rideau de pluie, quatre silhouettes descendre de l’appareil décoré d’un aigle rutilant et majestueux. Nous les vîmes s’approcher, courbés par le vent. C’est alors que je reconnus Alban et Victor. La fille je ne la connaissais pas. Le quatrième personnage, nettement plus âgé, avait une longue chevelure bouclée ébouriffée par la tempête, et une barbe imposante. Il était vêtu d’une simple tunique rouge que le vent faisait claquer comme une voile de bateau, laissant apparaître un torse et des cuisses aux puissantes musculatures. Il semblait être doté d’une volonté et d’une force invincibles. Sa démarche à travers les éléments déchaînés avait une noblesse toute olympienne. »

À suivre ...

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