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Confidences d'Alex
Confidences d'Alex
  • Chronique de la sexualité du jeune Alex. La sexualité ambigüe de son adolescence, ses inhibitions, ses interrogations, ses rêves, ses fantasmes, ses délires, ses aventures, ses expériences.
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29 octobre 2008

Retour au bercail - 109 Au Mexique ( 7° partie )

De mon périple de trois semaines je ne dirai presque rien, parce que je n'aime pas me raconter, en tout cas sur un blog.
Peut-être donnera-t-il naissance à de nouveaux épisodes des confidences d'Alex, mais évidemment ce sera une transposition par l'écriture d'évènements réels ou fictifs, sans doute un mélange des deux, comme il me plaît habituellement de le faire.

En tout cas, pour se remettre dans le bain de "Au Mexique", voici un bref résumé des premières parties.

Résumé des 6 premières parties :
Lors d'une mission à Mexico, Alex dispose de deux jours pour découvrir les environs de la mégalopole, en particulier les villages de paysans.
Introduit dans une famille pauvre, il tombe en admiration devant Esteban, un superbe "mestico" d'une quinzaine d'années.
Il s'imagine alors être ce garçon et invente cette vie de fils de pauvre luttant pour survivre.
La misère est telle que le père négocie les appas de son beau garçon de fils à un riche et distingué touriste anglais.
Récit.

"Au Mexique"  7° partie

L’Anglais ne paraissait nullement contrarié par cette situation inattendue. Il ne semblait pas du tout m’en vouloir de mon échec à l’exciter. Au contraire il m’encourageait par des sourires, de douces paroles et un agréable parcours de ses mains sur tout mon corps. Il m’étendis sur le dos et resta un long moment à me contempler. Puis il repris ses caresses et en peu de temps me conduisit aux fulgurances de l’éjaculation.

J’avais un peu honte d’avoir joui sous les attouchements et les regards d’un homme inconnu. Ce » qui me paraissait naturel avec une fille me faisait l’effet d’être indécent, inconvenant, et un peu sale, avec un homme. Mais après tout le plaisir était le même. Alors, puisque le corps approuvait, pourquoi se casser la tête ?

L’Anglais essuya avec une serviette le sperme qui s’était étalé sur mon ventre. Sa main et son regard coururent à nouveau sur mon corps et je trouvai très agréable d’être l’objet de tant d’attentions. Il me tourna sur le côté et vint se blottir contre moi. Je sentis sa bouche dans mes cheveux, ses poils pubiens contre mes fesses, et la chaleur de son pénis toujours flasque.

Je me sentais bien.

Je m’endormis.

C’est un affreux cauchemar qui me réveilla.

Je marchais avec Zanya, ma petite copine, dans une ville inconnue et étrange. Noue étions sur une longue piste ensablée qui se perdait à l’horizon. Cette « rue » était bordée de cabanes en bois toutes identiques. Aucune trace de vie, comme si cette cité avait été abandonnée par tous ses habitants. Zanya et moi nous tenions par la main et marchions d’un bon pas, sans autre but que d’échapper à l’angoisse qui nous étreignait.

Tout à coup, une flopée de gamins, sortis d’on ne sait où, nous encercla bruyamment. Notre première réaction fut de soulagement, enfin des êtres vivants ? Ils allaient nous aider à retrouver notre village que nous avions quittés à la recherche d’un coin tranquille à l’abri des regards pour donner à nos corps les plaisirs qu’ils espéraient. Nous dûmes vite nous rendre à la triste réalité. Nous avions affaire à une bande de voyous. Ils se mirent à nous insulter et à nous jeter à la figure les pires insanités, ricanant méchamment de nos airs décontenancés.

Le plus âgé, qui était le chef, et qui devait avoir à peu près mon âge, s’approcha de nous et s’adressa à moi :

─ Elle est jolie ta meuf. Elle me plaît bien. Je vais m’la faire.

─ Ça va pas, non, tu t’es vu dans une glace ?

Il était affreux, avec de yeux de porc et une bouche de batracien, et crasseux en plus.

─ Dessape-toi, me dit-il.

─ Approche si tu veux la bagarre.

Mais ce genre d’individu n’aime pas le combat loyal. Il a pour seule morale de faire le mal. Il ne connaît que l’égoïsme, le mépris, la haine, la violence, la barbarie. Il est prisonnier de ses pulsions, de sa bêtise. Il est esclave de ce qu’il prend pour sa liberté.

Il sortit un flingue de son fute malpropre, l’arma, le dirigea sur moi :

─ Dessape-toi.

À suivre ...

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