Résurgence

Au plus froid de l’hiver   soudain il me bouda.
Qu’avais-je pu lui dire   qui lui eût tant déplu ?
Son obsédant silence,   sa furtive présence,
De remords et de peine   me laissaient tourmenté.

Un mot m’échappa-t-il   qui l’éloigna de moi ?
Les mots sont si charmants   quand ils sont nos amis,
Mais ont aussi le don   de mettre aux abois,
Et lorsqu’ils sont absents,   te laissent tout pantois.

Hémistiche ou césure   je ne sais que choisir
Quand il faut couper court   aux pensées délétères.
Connaîtras-tu la cause   de ce soudain dédain ?
Un départ pour Cythère,   ou un ailleurs lointain ?

Un voyage au long cours,  toutes voiles dehors,
Dans « les rivières souterraines du désir ».

Comments

[Mathys]

Je suis heureux que tes aurores soient intrépides.

Je t'embrasse

Mathys

[Xavier]

que ce doux message d'eau limpide
qui s'enfui dans la lime de parfum enchanté
qui arrive parmis nous dans l'aurore intrepide
que mes journées m'offrent avec equité

Gros bisous
Xav

[Mathys]

J'aime l'eau qui court, le printemps et le parfum des fleurs.

Biz

Mathys

[Danseaveclalune]

Quelle est donc la nouvelle énigme ?

Point mon petit poème à la mode japonaise ? Mais l'enchaînement des messages le laisse supposer. Si c'est la cas, simplement il reprend l'image de l'eau qui coule, souterraine ou à l'air libre, dans son lit ou celui d'un autre, pour te dire merci des mots rythmés qui le précédaient, en attendant peut-être de humer par un jour printanier le parfum des fleurs.

[Mathys]

Indéchiffrables mots, sibyllins écrits, impénétrables messages,...
pitié d'un pauvre garçon qui aime les points sur les i !
"I, poupres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;

Voyelles, je dirai quelque jour vos naissances latentes."

Biz

Mathys