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Confidences d'Alex
Confidences d'Alex
  • Chronique de la sexualité du jeune Alex. La sexualité ambigüe de son adolescence, ses inhibitions, ses interrogations, ses rêves, ses fantasmes, ses délires, ses aventures, ses expériences.
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18 avril 2006

031 Le harem 1re partie

       Alex n’en revenait pas d’avoir été abordé par cette nana super bien roulée alors qu’il déambulait décontracté dans les rues de Genève. Il avait tout d’abord cru qu’elle venait lui demander un renseignement, parce qu’il n’imaginait pas qu’une jolie fille vienne comme ça le draguer. Mais elle avait tout de suite annoncé la couleur : elle était impresario et travaillait pour le compte d’un metteur en scène tunisien, Tazak Hamdouzi, qui voulait réaliser un court métrage dans le grand erg saharien. Il avait besoin pour ce film de jeunes garçons dans son genre.

           Rendez-vous fut pris pour une audition où il se retrouva avec quelques autres garçons de son âge. Quelles ne furent pas sa surprise et sa fierté d’avoir été choisi pour jouer le rôle d’un jeune touriste égaré dans les sables sahariens.

       Quelques semaines plus tard, Alex se retrouva à Tozeur où un 4x4 l’attendait. C’est en compagnie de deux charmantes et jolies bédouines occidentalisées qu’il fit le trajet jusqu’à Douz, en traversant le Chott el Djerid. Puis un autre 4x4 lui fit parcourir de grandes plaines quasi-désertiques. La piste contourna ensuite quelques collines sableuses hérissées de buissons rabougris encombrés de bois mort, et disparut dans les premières dunes de dimensions modestes. Le 4x4 déposa Alex à un bivouac où étaient rassemblés quelques bédouins et une dizaine de dromadaires.
           Commença alors l’aventure dans le désert. Les dunes devenaient de plus en plus hautes et le vent, à l’approche des crêtes, rabattait une poussière de sable qui s’incrustait partout. Il n’y avait plus aucune végétation et les dunes semblaient se reproduire à l’infini, faisant douter qu’on pût trouver dans le désert autre chose que du sable.

          Et pourtant, au bout de deux jours de marche, après un bivouac sous la tente bédouine, la petite équipée se trouva à l’orée d’une immense forêt de palmiers qui semblait recouvrir entièrement une grande dépression du sol. En pénétrant dans l’oasis, Alex se rendit compte qu’il s’agissait d’un endroit extraordinaire, et il ne fut pas étonné qu’un metteur en scène voulût y  tourner un film.
            Les palmiers cédèrent peu à peu la place à de grands arbres et arbustes dont certains étaient couverts de fleurs exotiques. Puis apparut la ville, étroitement mêlée à la nature. Les arbres et les pierres s’enlaçaient étroitement, des grottes profondes et fraîches s’ouvraient au pied des arbres dont les racines faisaient office de marches. L’eau ruisselait dans des fontaines en terrasses dont les bassins s’ornaient de somptueux nénuphars. Quel lieu magique, se dit Alex ! Il n’avait jamais imaginé un endroit aussi merveilleux, aussi paradisiaque.
            On le conduisit dans une sorte de vaste patio à l’architecture et aux plantes luxuriantes. Il fut surpris de trouver là, nonchalamment allongés sur le sol ombragé, autour d’un bassin d’eau décoré de mosaïques multicolores, une douzaine de garçons de 15 à 20 ans qui l’accueillirent sans étonnement par un petit geste de bienvenue. De riches coupes de fruits frais de toutes sortes et de friandises multiformes étaient réparties ça et là. Il s’approcha de l’un d’eux et voulut lui parler, mais il s’aperçut vite qu’aucune communication verbale n’était possible car tous parlaient une langue différente. Il se serait bien baigné dans cette eau limpide et scintillante pour se rafraîchir après ces journées de désert et se débarrasser du sable qui s’était collé contre son corps, mais aucun des boys n’était dévêtu et ne semblait attiré par la baignade. Il attendit comme les autres, passablement surpris par l’inattendu de cette aventure.
            A plusieurs reprises il lui sembla apercevoir un mouvement fugitif derrière les motifs ajourés du grand moucharabieh en loggia. Mais il n’en était pas sûr, peut-être était-ce le fruit de son imagination, stimulée par le mystère de ce lieu, son envoûtement, son irréalité.

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Commentaires
P
...et j'imagine déjà la suite !<br /> Que mon retour ici soit prompt !<br /> Biz<br /> P@sc@l
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