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Confidences d'Alex
Confidences d'Alex
  • Chronique de la sexualité du jeune Alex. La sexualité ambigüe de son adolescence, ses inhibitions, ses interrogations, ses rêves, ses fantasmes, ses délires, ses aventures, ses expériences.
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19 mars 2006

024 Le poste de police

    Alex manifestait dans la rue. Ce n’est pas qu’il le fît avec enthousiasme ; il n’aimait pas ces rituelles revendications de rue dans lesquelles bien souvent la plupart des participants ne connaissent même pas les vraies raisons du mécontentement. Alex était contre les mesures préconisées par le nouveau ministre de l’Education Nationale, qui affecteraient de plein fouet son lycée. Mais il manifestait davantage par solidarité avec ses camarades que par conviction.
     Il défilait donc en criant des slogans et agitant les banderoles préparées la veille en toute hâte. En principe un service d’ordre lycéen encadrait la manif. Un service d’ordre national le faisait plus ouvertement.
    Tout d’un coup, alors que le cortège longeait des magasins du centre ville, Alex vit à côté de lui de la racaille briser des vitrines, voler la marchandise et disparaître aussi vite qu’elle était apparue.
    La police intervint immédiatement (en tout cas immédiatement après le départ des intrus). Sans ménagement et sans discernement elle embarqua tous les jeunes qui se trouvaient sur le lieu de la casse. Alex fut projeté comme les autres dans un fourgon grillagé et conduit au commissariat.
    Les étudiants essayèrent bien de protester et de jurer de leur innocence, mais un « Vos gueules » retentissant les convainquirent qu’il n’y avait aucune analyse ou réflexion à espérer du côté des « forces de l’ordre ». La docilité semblait l’attitude la plus appropriée.
    Ils furent enfermés à double tour dans une pièce clôturée par des grilles et restèrent là un temps interminable.

     Au bout de plusieurs heures, deux flics vinrent chercher l’un d’eux.
   Une nouvelle heure passa, pendant laquelle Alex flippa comme jamais. Il avait  lu des récits d’arrestation et s’attendait au pire.
     Les deux flics revinrent, un vieux et un jeune, et s’emparèrent d’Alex qu’ils encadrèrent jusqu’au bureau d’un homme en civil. L’interrogatoire commença : nom, prénom, date de naissance, adresse,…C’est le jeune flic qui servait de secrétaire et enregistrait sur l’ordi les réponses d’Alex.
    En quelques fractions de seconde le scénario de la suite se configura dans la tête d’Alex. Il allait être mis en garde à vue, et inculpé d’une faute qu’il n’avait pas commise. Il se voyait emmené par les deux flics dans une pièce vide et plutôt crade. Il entendait l’un d’eux lui intimer l’ordre de se déshabiller. Alex s’exécutait sans protester, mais hyper stressé. Il enlevait son blouson, puis son tee shirt. Ensuite ce furent les baskets et les chaussettes, enfin le fute. Il attendait la suite.

    ─   Enlève ton slip  lui dit le jeune en aboyant.

     Alex hésitait. Il était au bord des larmes mais ne voulait surtout pas se mettre à chialer devant ces deux fonctionnaires en uniforme. La peur lui dévorait le ventre. Il sentait monter un besoin d’aller aux toilettes.
    C’est alors que le vieux lui attrapait les bras dans le dos et, calant son genou au creux de ses reins, l’immobilisait complètement, cambré en arrière. Le jeune attrapait l’élastique du slip et  tirait d’un coup sec pour le descendre. Le slip restait un instant coincé à l’arrière par le genou du vieux…C’est à ce moment qu’Alex avait l’envie folle d’envoyer un violent coup de genou dans la gueule baissée du jeune enfoiré. Car il avait la haine ! Mais il envisageait dans le même temps les conséquences d’une telle réaction. Il serait tabassé jusqu’au sang par ses deux bourreaux et laissé là, paquet de viande nue sanguinolente et boursouflée, étalé à demi comateux sur le sol maculé de taches brunâtres de cette sinistre pièce.
    Complètement enlevé le slip !

    ─  Mais t’en as une belle bite ! C’est dommage de cacher ça !... Maintenant tourne toi, écarte les jambes et pose tes deux mains à plat par terre…
Il est vierge ce beau petit cul ?

    Alex enrageait et se sentait devenir rouge comme des piments. Oui, rouge, mais aussi vert, comme des piments.
     Il sentait alors quelque chose de froid lui effleurer les poils de la raie…

    ─  Nom et prénom de la mère, nom et prénom du père…

    Alex fut ramené brusquement à la réalité du bureau du commissaire (ou de l’inspecteur il ne savait pas).
    Après quelques questions sur le déroulement des événements, Alex fut libéré et ne fut plus jamais inquiété par cette affaire. Il pensa, à tort ou à raison, que le nom de son père, ami notoire du préfet, n’était pas étranger à sa libération immédiate et au classement sans suite de son interpellation. Il apprit le lendemain qu’aucune charge n’avait été retenue contre les autres interpellés.

    Rentré chez lui, Alex ne put résister longtemps à ce que son imagination lui avait fait vivre. Il s’allongea sur son lit. Nu. Dès qu’il commença à se toucher il explosa en spasmes et jets de sperme qu’il reçut sur la poitrine.

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Commentaires
M
Oui, comme en rêve !<br /> Alex fait souvent des rêves éveillés.<br /> Nous faisons tous des rêves éveillés, car nous n'appréhendons la réalité qu'à travers nous-mêmes.<br /> C'est bien comme cela que je lis tes textes.<br /> <br /> Biz<br /> <br /> Mathys
P
Comme en rêve !
M
Non ce n'est pas un encouragement à la grève, Xavier, mais ça peut stimuler autre chose, n'est-ce pas colision ?<br /> <br /> Biz à vous deux<br /> <br /> Mathys
X
Otant d'imagination et d'evenement sur le seul sujet d'une journée de gréve? C'est assez interessant, moi qui ai jamais fait la gréve lol.<br /> Rien que pour ca faudrai que j'essaye ^.^ balgue ;p
C
jorai pa imaginé ke cétai son imagination !!! et j adore la fin de cette histoie !!!
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