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Confidences d'Alex
Confidences d'Alex
  • Chronique de la sexualité du jeune Alex. La sexualité ambigüe de son adolescence, ses inhibitions, ses interrogations, ses rêves, ses fantasmes, ses délires, ses aventures, ses expériences.
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30 janvier 2006

009 Chez les Chtis


Alex, souvenir de ses quinze ans.

    C'est sans regret qu'au 3° trimestre de cette année de seconde Alex redevint externe. Il retrouva avec plaisir ses parents, retour d'Australie, ses amis, qu'il avait négligés par la force des choses, sa maison, sa chambre et la déco sympa qu'il y avait créée. Sa salle de bain lui parut luxueuse en comparaison des sanitaires du pensionnat, avec ses alignements de lavabos et de cabines de douches sans portes. Il savoura la liberté retrouvée d'aller et venir à sa guise, dans les limites du raisonnable bien sûr, vigilance des parents oblige.
    Et puis c'était le printemps qui met toujours de l'allégresse dans les coeurs.
    Au pont du 1er Mai, les parents d'Alex décidèrent d'aller rendre visite à de la famille restée dans le Nord de la France. Cette perspective ne le réjouissait pas et il essaya de les dissuader de l'emmener. Mais ils ne voulurent pas le laisser seul. Il monta donc avec un air maussade à bord de la Mercedes familiale, un casque de walkman sur les oreilles et un paquet de revues pour passer le temps.
    Ils furent invités un jour chez de très lointains cousins. Ces cousins avaient deux filles : la plus âgée, 19 ans, jolie comme un coeur, quitta la table à peu près au milieu du repas, sans doute impatiente d'aller retrouver son amoureux ; sa soeur, 15 ans, l'âge d'Alex, migonne petite blonde appétissante, paraissait bien sage, un peu timide, toute de douceur et de sourires. Quand l'interminable repas s'acheva enfin, les deux jeunes eurent envie d'être un peu seuls. Le temps, bien qu'on fût au mois de Mai, était esxécrable : vent, pluie, froid, comme cela arrive assez souvent dans le Nord. Il n'y avait qu'une chose à faire, monter dans la chambre et écouter de la musique.

    --  ça ne te dérange pas si j'invite une copine ? demanda Delphine.
    --  Pas du tout. Elle est sympa ?
    --  On rit beaucoup avec elle.

    La copine arriva quelques instants plus tard ; C'était une grande brune longiligne aux yeux noirs remplis d'éclats de diamant. Elle mit tout de suite une bonne ambiance, décontractée et chaleureuse. La musique douce, presque langoureuse, l'atmosphère douillette et intime de cette chambre de jeune fille, la proximité des corps nonchalamment étalés sur l'épaisse moquette, l'air engageant de la copine Miry,... firent que les mains d'Alex devinrent baladeuses. Les filles semblaient tout à fait disponibles pour une petite séance de flirt. Alex n'avait pas beaucoup d'expérience et il craignait de faire une maladresse qui gâcherait la suite de ce début prometteur. Il aurait préféré faire ses classes avec une seule fille à la fois, mais il se trouvait qu'il y en eût deux, et il ne voulait pas négliger l'une d'entre elles, c'eût été de la goujaterie. Il passa ses lèvres sur les bras nus de l'une, puis de l'autre. Il s'enhardit à leur embrasser le visage, puis il tenta une approche des lèvres de Delphine, qui ne les refusa pas, et passa à Miry, qui l'accueillit avec volupté, lui sembla-t-il. Le parfum de cette fille !! Il s'en enivrait. Jamais il n'avait senti un parfum aussi sensuel ! Il se sentait fasciné par cette nana et avait une envie folle de toucher sa peau partout. Mais il se contenta de passer la main, par-dessus les vêtements, sur ses petits seins tout fermes, sur ses hanches, sur ses cuisses, tandis qu'il léchait le cou de Delphine. Tous trois s'allongèrent l'un contre l'autre et Alex consacra sa main gauche à Delphine, et sa main droite à Miry, tandis qu'il embrassait altrnativement l'une et l'autre. En retour, il regrettait de n'avoir au mieux qu'une main dans les cheveux, ou posée sur son épaule. Pas la moindre tentative vers le dos, la taille, les fesses, ou la zone scabreuse, où d'ailleurs la compression était telle qu'elle frisait le douloureux. Mon Dieu, comme il aurait aimé ! Ce qu'il appréciait dans les caresses, c'était beaucoup celles qu'il recevait. Mais il n'était pas mécontent de conduire les opérations, et, apparemment, il ne s'en tirait pas trop mal. Il était content d'avoir des élans aussi puissants vers les filles, lui dont les sens étaient souvent mis en éveil par des garçons. Cela le rassurait. Il n'avait pas envie d'être homo, encore moins que ça se sache. Le poids de l'éducation sans doute, la culpabilisation catholique, les quolibets encore fréquents dans les écoles : tapette, pédé, enculé,...faisaient que son attirance pour les garçons le perturbait quelque part.

    Les jours suivants il remit le même pull, parcequ'il s'était imprégné du parfum de Miry. A chaque fois c'était le même enivrement, et aussi la même sensation de manque, d'absence. Le désir faisait naître en lui les images les plus idylliques. Serait-il tombé amoureux ? Etait-ce cela l'amour ?

    Hélas, sans doute ne la reverrait-il jamais ! Il avait un espoir cependant : ces gentils cousins, chez qui s'était déroulée cette journée inoubliable, l'avaient invité à venir passer une semaine avec eux cet été, après son stage linguistique, dans la villa qu'ils avaient louée au Touquet Paris Plage. Il avait accepté avec enthousiasme, en pensant que c'était sa dernière chance de peut-être revoir Miry avant qu'elle soit à un autre que lui.

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Commentaires
P
... tu le sauras un jour...<br /> <br /> Oliv'
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